Université, composantes et services
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« La Fondation est avant tout un instrument au service de l’université »

Alice Couégnas est directrice de la Fondation Université de Strasbourg depuis le 1er octobre 2015, à la suite de Patrick Llerena. Elle ne découvre pas l’institution, loin s’en faut : raison pour laquelle ses objectifs et ambitions sont déjà clairement identifiés.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

Je travaille au sein de la fondation depuis sa création. D’abord en tant que chargée de mission, pour, notamment, établir la structure juridique, à partir de 2007. Je terminais alors ma thèse en neurosciences tout en suivant un master Ingénierie de projets innovants. L’université m’a envoyée aux États-Unis pour étudier sur le terrain le fonctionnement d’une fondation, celle de l’Université de Floride, de taille comparable à l’Université de Strasbourg. J’en suis revenue avec de nombreuses idées, mais aussi avec un certificat en levée de fonds. C’est à cette dernière tâche que je me suis consacrée les années suivantes. Mon expérience de bénévole au sein d’associations sportives aura également été très utile. Et complémentaire à ce que m’a apporté mon doctorat : la connaissance de l’université et des universitaires, et la persévérance qu’impose la recherche. Comme avec une campagne de levée de fonds, il faut plusieurs années pour en récolter les fruits !

Aujourd’hui, qui donne à l’Université de Strasbourg ?

Dès le départ, en étroite association avec la Fondation pour la recherche en chimie, nous avons fait le choix d’une campagne majeure, s’appuyant sur un nombre restreint de donateurs potentiels, à la capacité financière importante. Raison pour laquelle on retrouve, parmi les cent plus gros donateurs, les entreprises Soprema, Axa, Sartorius, BASF… Nous nous sommes appuyés sur des ambassadeurs, en particulier le président de la fondation, Régis Bello. Fort d’une longue carrière en entreprise, il nous a ouvert son carnet d’adresses. Nous avons aussi contacté d’anciens étudiants de l’université ayant fait de belles carrières. Les porteurs de projets (chercheurs, enseignants, personnels) ont joué le jeu et se sont beaucoup impliqués à nos côtés. C’est irremplaçable car, selon l’expression, « people give to people ». Les réseaux seront encore à développer à l’avenir, notamment grâce au comité de campagne, que préside Henri Lachmann.

La fondation ne compterait donc parmi ses donateurs que de grandes entreprises ?

Si près de 90 % des montants de nos contributions émanent effectivement d’entreprises (et de particuliers fortunés), nous pouvons aussi compter sur une base solide d’un millier de donateurs, dont les dons sont de montants plus petits. À l’image de nombreux dons obtenus en 2015 pour contribuer au développement des conférences du Jardin des sciences, nous travaillons à mobiliser des dons plus modestes, mais réguliers. Cela passe par un travail de longue haleine de relance, plusieurs fois par an. Autre objectif de long terme : faire de l’énorme potentiel des alumni, un vivier de donateurs. Outre une capacité financière, on donne à l’Unistra parce qu’on s’y sent lié : ancien étudiant, fournisseur, membre d’un conseil de composante, ancrage local...

Faut-il avoir un intérêt direct dans l’un des projets pour le financer ?

Les entreprises financent souvent des projets en lien avec leur domaine (Pierre Fabre pour la recherche en pharmacologie, BASF soutient la Fondation pour la recherche en chimie). Mais pas toujours : Sanofi a contribué à rénover deux statues de la façade du Palais U, ou encore Total et Air liquide ont financé une chaire en propriété intellectuelle. Des dons « non fléchés » nous ont aussi permis de financer, depuis 2010, près de 300 bourses d’études pour des étudiants de licence.

La campagne de levée de fonds 2010-2014 a été un succès : va-t-elle être réitérée ?

Effectivement, l’objectif * a été dépassé et la majorité des projets majeurs financés [le financement de l’usine-école Ease est toujours en cours, N.D.L.R.]. Il y aura bien une prochaine campagne majeure, au bénéfice de l’Université de Strasbourg, des Hôpitaux universitaires (qui nous ont rejoints en 2012) et de nos partenaires (Insa Strasbourg et Semia), que nous préparons activement, et sans nous arrêter de collecter. Outre la campagne de soutien aux réfugiés, qui a déjà permis de récolter près de 5 000 € majoritairement grâce à des dons d’étudiants, enseignants-chercheurs et personnels de l’Unistra, nous travaillons sur des campagnes où des composantes sont très impliquées, par exemple Télécom physique Strasbourg ou la Faculté de pharmacie. Nous développons ainsi des compétences dans l’accompagnement des porteurs de projets à la définition d’un projet de levée de fonds et à la détermination du besoin financier correspondant : aux directeurs de composantes ou d’unités de recherche de saisir cette opportunité. Nous garantissons le suivi des dons et offrons aux donateurs une reconnaissance institutionnelle. Faire "labelliser" ces campagnes par la fondation apporte un gage de sérieux et de légitimité supplémentaire.

Recueilli par Elsa Collobert

* 22,5 millions récoltés, pour un objectif initial de 20 millions.

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Retour en images sur des 40es JU hautes en couleurs

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Les JU, 40 ans d’expérience au service de l’orientation post-bac

De 2006 à 2016 : 10 ans de JU...

Au fil des éditions, les Journées des universités et des formations post-bac se sont imposées comme la référence dans le paysage de l’orientation à Strasbourg et en Alsace. Retour sur la construction d’une institution.

La 40e édition des JU s’est déroulée les 4 et 5 février. Elle aura vu défiler près de 24 000 visiteurs dans les allées du Parc des expositions du Wacken, lycéens de 1ère et Tle accompagnés de leurs professeurs pour esquisser ou confirmer les contours de leurs projets d’orientation. Quelle évolution depuis la troisième édition de 1979 et ses 5 000 visiteurs1 !

Danielle Haug, ancienne directrice du Service commun universitaire d'information et d'orientation (Scuio) de l’Université Louis-Pasteur 2, se souvient des premières éditions organisées à partir de 1977 : « Initiée par les universités Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman, la manifestation est intitulée tout naturellement Journée des universités et se tient un samedi ». Chacun des Scuio pilote tour à tour la manifestation accueillie à la Faculté de médecine, au Patio ou à la Faculté de droit. Le succès croissant, les Scuio veulent élargir le panel des formations présentées aux lycéens. En 1985, les JU deviennent « Journées des universités et des formations post bac » et s’installent à l’Ensais (actuel Insa). L’affluence grandissant, le besoin de locaux plus spacieux se fait sentir. « L’année 1991 est un tournant : grâce à la Ville, les JU déménagent au Palais de la musique et des congrès. »  Le fort soutien politique dont a toujours bénéficié la manifestation vient valider le choix de proposer un rendez-vous entièrement gratuit au public. « Raison pour laquelle le Salon de l’étudiant, Studyrama ou le Train de l’orientation ne sont jamais vraiment parvenus à s’implanter à Strasbourg », ajoute Roya Naddaf, responsable du Scuio de l’Université Marc-Bloch de 1990 à 20093. Un positionnement qui n’a depuis jamais varié.

L’année suivante, en 1992, changement de format : les JU doublent leur durée et ont désormais lieu en semaine. Bien sûr, l’évolution ne s’est pas faite sans tâtonnements, ajustements et parfois quelques ratés : ainsi de la tentative de nocturnes. Mais globalement, les nouveautés ont fait leurs preuves et ont perduré : animation de points conseil flash par des conseillers d’orientation, fiches thématiques Fil d’Ariane, tables-rondes métiers… Des rendez-vous phares aujourd’hui pilotés par Espace avenir, maître d’œuvre des JU depuis la fusion, en 2009. Cette année, afin de permettre aux lycéens d’optimiser encore davantage leur visite, un questionnaire sera rempli, en lien avec les professeurs, associés au bon déroulement des JU depuis le début.

E. C.

1 Dernières nouvelles d’Alsace du 18 mars 1979.
2 Aujourd’hui directrice du service de la VAE.
3 Aujourd’hui à la tête de la Direction des relations internationales.

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Les identités complexes entrent en phase test

La recherche-action des identités complexes « intelligibilité et lisibilité de l’Université de Strasbourg » a pris fin en janvier dernier. Une seconde phase, financée par un nouvel Idex, est en cours et doit se matérialiser par une période de test du système sur une douzaine d’entités « pilotes ».

« Le chantier de recherche-action a abouti à la création d’un nouveau modèle, d’un nouveau paradigme qui permettra de faire comprendre l’université, en lieu et place de la misère symbolique qui existe aujourd’hui : multiplicité de logos et d’acronymes incompréhensibles », rappelle Pierre Litzler, directeur du projet et par ailleurs, doyen de la Faculté des arts.
Pour mémoire, ce nouveau modèle se concrétise par un système d’identification visuelle (dont une typographie qui fait office de logo) et une interface de « traduction » des acronymes. Son objectif principal reste de faire apparaître les savoirs, spécificités universitaires et de recherche, sur l’ensemble des supports de communication au sens large.

Douze testeurs et deux comités de pilotage

« Maintenant, le système est conçu, mais il faut le mettre en œuvre, le tester en situation réelle. » C’est l’objet de la seconde phase du projet, supportée par un second financement Idex et qui s’achèvera fin juin, comme tous les projets Idex en cours. L’équipe des identités complexes a donc proposé à une douzaine d’entités (composantes, services, laboratoires) le rôle de béta-testeurs du système. « C’est une étape très importante pour nous de retour, d’échanges, de vérification que le système fonctionne bien et permet réellement de prendre en compte les spécificités de chaque entité, ce pour quoi il a été conçu », précise Pierre Litzler.
Si tout va bien, à l’issue de cette phase test, le système sera généralisé à toute l’université, la typographie unistra déployée, même si l’équipe projet souligne qu’il faudra sans doute plusieurs années pour arriver au bout de la démarche d’application généralisée du système visuel sur l’ensemble des composantes, laboratoires et services : du temps, et aussi un gros effort d’accompagnement au changement.
L’entrée dans cette première phase opérationnelle faisant apparaître de nécessaires besoins d’arbitrage, mais aussi des besoins de coordination des services concernés le plus directement par le déploiement du système, la gouvernance du projet s’organise dorénavant autour d’un comité de pilotage (politique) et d’un comité opérationnel, qui se réunissent régulièrement. « On s’est rendu compte que le projet impacte beaucoup plus que ce que nous imaginions au départ », conclut Pierre Litzler. Une affaire à suivre, donc.

C. L.

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« Formation continue : un coup de boost national essentiel »

L’Université de Strasbourg participe, cette année, avec onze autres établissements d’enseignement supérieur, à l'expérimentation des mesures proposées par le rapport Germinet pour le développement de la formation continue. Marc Poncin, directeur du Service formation continue (SFC)* de l’université, nous explique l’intérêt de ce réseau.

Quels sont les objectifs de ce réseau d’établissements ?

L’objectif est de développer la formation continue dans les universités. Ce réseau va donc permettre d’expérimenter concrètement la mise en œuvre des recommandations du rapport de François Germinet, qui préconise notamment de s’appuyer sur la proximité́ avec la recherche, de mieux prendre en compte les coûts réels de l’activité́ de formation continue, de développer des mécanismes d’incitation au niveau des communautés d’universités et d’établissements et d’ouvrir la formation professionnelle à de nouveaux publics. Nous allons donc, avec les onze autres établissements sélectionnés, nous rencontrer une fois par mois à partir du 7 mars. Il s'agit de confronter nos modèles − pour 80 universités, vous trouvez aujourd'hui 80 modèles d'organisation − en vue d'une harmonisation des outils de gestion et de la production, d'ici à la fin de l'année, d'un guide de bonnes pratiques.

Qu’est-ce que le SFC va apporter à ce réseau ?

Aujourd’hui, l’Université de Strasbourg a un temps d’avance sur un certain nombre d’établissements en terme de formation continue. Cela résulte notamment d’une volonté politique forte d’encourager cette activité. Depuis quatre ans, le développement de nouveaux modèles de formation continue − avec des diplômes modulaires et capitalisables ou encore le développement de la formation continue à distance − et l'amplification de la stratégie marketing ont permis un développement de 25 % de notre activité́. C'est cette expertise que nous souhaitons apporter à ce groupe.

Qu'est-ce qui distingue le SFC des autres ?

Nous faisons 98 % de notre chiffre d’affaires uniquement avec les entreprises, quand d’autres établissements d’enseignement supérieur dépendent encore à 50 % des subventions des régions. Nous proposons aussi la plus grosse offre de formation continue avec 900 formations différentes, dont la majeure partie sont spécifiquement organisées pour la formation tout au long de la vie. Et nos cinq catalogues sont diffusés à 150 000 exemplaires, dont un tiers en l'Alsace, et deux tiers sur le reste de la France et de l'Europe, alors que les autres établissements ont un public plutôt local.

Quel est l’intérêt pour vous de faire partie de cette expérimentation ?

Le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a proposé aux établissements sélectionnés pour l’expérimentation des postes pour nous permettre d’avancer sur des projets. L’Unistra a obtenu deux postes. Une personne sera dédiée au contrôle de gestion et un développeur informatique sera chargé de finaliser le nouveau logiciel de pilotage et de gestion de l’activité, FCA manager, en interconnexion avec Sifac, dans le cadre de la réforme de la gestion budgétaire et comptable publique. Il participera aussi au développement de la nouvelle version de notre plateforme d’enseignement à distance, spécifiquement adaptée au contexte de la formation continue, pour la mettre sur « un châssis » Moodle.
Bien sûr, chacun peut faire des choses dans son coin pour développer la formation continue mais pour plus de synergies et de cohérence, un coup de boost national, comme ce réseau, est essentiel !

Propos recueillis par Floriane Andrey

* Soutenu par un financement Idex, dans le cadre des Investissements d'avenir.

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Le correspondant informatique et libertés, garant des données personnelles

Depuis 2009, l’Université de Strasbourg est dotée d’un correspondant informatique et libertés, dépendant directement de la Commission nationale. Cette fonction, à l’interface entre droit, informatique et communication, est assurée par Sarah Piquette.

Comme Sarah Piquette, ils sont 16 000 correspondants informatique et libertés (CIL) en France, enregistrés auprès de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil). « C’est l’université qui a fait le choix de créer un poste de CIL, qui n’est pas obligatoire, précise cette dernière. Mes homologues se trouvent aussi bien dans les entreprises privées que publiques ou en collectivités territoriales. Certains secteurs, comme la banque, font appel à des CIL mutualisés. »
Ces gardiens 3.0 des principes de la loi Informatique et libertés* disposent d’un portefeuille polyvalent de missions. « Tout ce qui relève du traitement des données personnelles doit passer par nous » : logiciel de gestion (ressources humaines, santé au travail, scolarité, bibliothèques), réseau Alumni, boutique Unistra… « Pour cette dernière, les questions de la durée de conservation des données des clients et de leur utilisation future se posent. » Ce travail est mené en collaboration étroite avec le responsable du système de sécurité des informations. Côté réseau Alumni, « pour se prémunir de toute usurpation d’identité ou de diplôme, il a fallu s’assurer de l’obtention du consentement du titulaire du profil, par le biais d’un courrier postal ». Cela peut paraître fastidieux à certaines entreprises et institutions, « mais c’est un gage de sécurité et de sérieux, permettant d’instaurer une relation de confiance avec l’usager ».
Au quotidien, Sarah Piquette traite des demandes de composantes, d’enseignants, d’étudiants. « En fonction de leur importance, je mène un travail de recherche et de collecte d’informations, et éventuellement consulte la Cnil pour avis. » Même une enquête menée par exemple dans le cadre d’un cursus de sociologie doit lui être soumise : « Car l’absence de données nominatives ne garantit pas l’anonymat ! »
Dans sa tâche, elle peut s’appuyer sur l’important travail de cartographie des traitements contenant des données privées établi par son prédécesseur. Afin de maintenir à jour ce registre et de traquer les éventuelles failles de confidentialité dans les applications de l’université, elle se réjouit de son rattachement à la Direction informatique, ce qui lui permet d’être « en prise directe avec les projets ».

Un métier d’avenir

À l’image de la mise en demeure prononcé par la Cnil à l’encontre de Facebook pour recueil de données personnelles sans consentement, les CIL n’ont pas pour but de sanctionner. « Plutôt d’orienter et de conseiller. » Pour assurer la sécurité des données, Sarah Piquette doit aussi remplir un registre des incidents.
La problématique des données personnelle explose : « On en parlait un peu lors de mes études, mais beaucoup moins qu’aujourd’hui, se souvient Sarah Piquette, titulaire d’une maîtrise de droit. Elle qui a également étudié les relations internationales et le japonais confirme que s’il n’existe pas de parcours « type » pour devenir CIL, cette fonction a de l’avenir.
Fin mars, un règlement européen va être adopté pour clarifier le cadre relatif aux données personnelles : la communication autour de cette évolution occupe donc beaucoup Sarah Piquette ces derniers temps. Ça tombe bien : les actions de sensibilisation sont un des axes qu’elle souhaite développer.

E. C.

*Découlant directement du cadre juridique protecteur européen garantissant le droit à la vie privée (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme)

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Faculté de théologie protestante : ouverte sur l’université, la ville et la société

Rémi Gounelle, doyen, et Daniel Frey

Elle a beau être l’héritière d’une tradition remontant à 1538, année de sa création, la Faculté de théologie protestante est bel et bien inscrite dans son époque. Démonstration avec son doyen, Rémi Gounelle, et Daniel Frey, maître de conférences en philosophie de la religion.

Un enseignement adapté au recrutement international

La Faculté de théologie protestante de Strasbourg est la seule en France à délivrer des diplômes d’État. « Dans le monde francophone, il y a Genève… et nous », précise Rémi Gounelle. Le recrutement des étudiants dépasse largement les frontières françaises : Belgique, Canada, Afrique centrale, Asie… « Toutes nos formations sont accessibles à distance depuis 2005, ce qui représente 60 % des effectifs. » Un cas à part à l’Unistra.
Les promotions, à taille humaine (230 étudiants de la licence au master), sont très soudées. Tous les étudiants, y compris ceux « à distance », sont réunis lors des Journées pluridisciplinaires annuelles. « Ils rendent compte de leur sujet d’étude sous forme libre, exposé, jeu, théâtre... C’est un moment de fête. » Bon nombre de cours sont mutualisés, comme en philosophie ou en musicologie, permettant aux étudiants de se mélanger.

Cycles de conférences : une inlassable ouverture

La faculté poursuit un inlassable effort d’ouverture vers la société civile : participation au festival Musica, projections-débat (Moïse ou Noé, au Vox), organisation régulière de conférences avec d’autres composantes. « Sortir du Palais U, c’est la première étape de l’ouverture d’esprit. » Exemple l’année dernière avec les conférences mêlant biologie, théologie et philosophie : « Nous sommes allés à l’Institut de physiologie et de chimie biologique. Nous n’y serions jamais allés autrement ! », indique Daniel Frey. Cette année, tout au long du mois de mars, c’est à la question universelle « Faut-il être heureux ? »* qu’il tentera de répondre, avec l’aide d’intervenants des facultés de psychologie et de philosophie. « Nous n’allons pas livrer des réponses toutes faites sur le bonheur, mais échanger autour de pistes de réflexion. » Du 29 février au 18 avril, c’est un cycle plus métaphysique, « Que signifie croire ? Les religions monothéistes en débat »*, qui est lancé, en collaboration avec les facultés de théologie catholique et des langues et cultures étrangères.

Formation tout au long de la vie

La faculté délivre également diplômes d’université et cycles de conférences non diplômantes : celles-ci concernant près de 400 personnes, de Nancy à Montbéliard en passant par Metz et Sarrebourg. Toujours à l’écoute des évolutions sociétales, le doyen de la faculté a eu l’idée, il y a déjà quelques années, de créer un diplôme d’université en médiation socioreligieuse, en partenariat avec une faculté parisienne.

Le règne de l'esprit critique

À peine 50% des diplômés en théologie protestante se destinent au pastorat. Mais ils sont plus nombreux qu’ailleurs à poursuivre en doctorat. Étonnant ? « Nous ne sommes pas un institut biblique, mais la composante d’une université », explique Rémi Gounelle. Le recul critique est essentiel. « Certains étudiants sont très surpris au départ : ici, on déconstruit beaucoup de choses. Même l’existence de Dieu est une hypothèse. » Certes, la Bible n’est pas absente des études de théologie protestante, mais elle bénéficie d’un éclairage multifocal : histoire, sociologie, anthropologie, philosophie, éthique… Le comparatisme religieux (judaïsme, islam, bouddhisme, etc.) a toute sa place. Une ouverture qui permet aux étudiants de s’insérer dans des domaines aussi variés que les ressources humaines, la fonction publique, l’édition, le journalisme…

Un fonds documentaire exceptionnel

La bibliothèque des facultés de théologie a connu ces dernières années une importante transformation. Avec celui de la BNU, le fonds est l’un des plus riches d’Europe, avec ses lettres de Calvin, ses manuscrits médiévaux, ses pièces archéologiques… Pour accompagner l’adaptation des formations au troisième millénaire, des projets de numérisation sont en cours. « Les étudiants en sont ravis. » Là aussi, les collaborations ne sont pas en reste : rapprochement avec les bibliothèques privées et allemandes pour créer un portail commun, ainsi qu’avec la BNU, pour pousser encore plus loin l’excellence.

E. C.

* Le projet bénéficie d’un financement Idex, dans le cadre des Investissements d’avenir

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Des alchimistes à la spéléologie : la dignité du minéral à l’honneur

Un colloque, doublé d’une exposition, braque les projecteurs quatre jours durant sur le minéral. Intitulée « La dignité du minéral : cause germanique, cause universelle », cette manifestation interdisciplinaire prend ses quartiers à Strasbourg et Klingenthal.

Parler de « dignité » du minéral interpelle. C’est le but des organisateurs du colloque dont le sous-titre est « cause germanique, cause universelle ». Au-delà de l’exploitation pure et simple du minéral en tant que matériau, ces quatre jours marqués par une exposition et des conférences se proposent d’aborder la thématique par son versant humaniste et alchimiste, à la fin du Moyen-Age, en passant par le romantisme des écrivains, poètes et penseurs, jusqu’aux pratiques de loisirs contemporaines, spéléologie et escalade en tête. Le tout étudié dans le périmètre de l’aire germanophone, où le minéral est tenu en haute estime depuis le XVe siècle. Quartz, nickel, cobalt, feldspath… Les langues européennes doivent notamment aux pays germaniques de nombreuses désignations de roches, d’éléments chimiques et de minéraux.

Pour cette raison, on compte parmi les organisateurs de ce colloque transdisciplinaire Marc Cluet, professeur émérite d’études germaniques (Université de Strasbourg), Denis Leypold, conservateur du Musée de minéralogie (École et observatoire des sciences de la Terre, Université de Strasbourg), Anne Feler, maître de conférences en études germaniques à l’Université de Metz, secrétaire générale de la société Goethe de France et Daniel Lancereau, philosophe (Université de Toulouse). Une place sera aussi accordée aux arts au sens large, peinture et musique notamment.

Dès mercredi 9 mars, une exposition offre de découvrir les œuvres de Melissa Mayer-Galbraith, artiste chargée d’enseignement à l’Académie des Beaux‑Arts de Munich, ainsi que des minéraux du Musée de minéralogie, à la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme-Alsace (Misha), à Strasbourg. Les conférences seront données au château de Klingenthal, centre de conférence de la Fondation Johann Wolfgang von Goethe, et lors de la clôture, samedi 12 mars au matin, au Musée de minéralogie, à l’Institut de géologie, 1 rue Blessig, à Strasbourg. Tous ces événements sont en accès libre et gratuit.

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L’excellence de la transition secondaire-université mérite bien un label

Suite de notre série de zooms sur les prix d’excellence attribués à six formations1 de l’université en décembre. Après l’insertion professionnelle, ce second volet s’intéresse à deux formations distinguées pour avoir mis en œuvre une transition entre le lycée et l’université particulièrement réussie.

La centaine d’élèves du cycle préparatoire intégré (CPI) de l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) bénéficie de l’encadrement d’une équipe très soudée et motivée de quatre professeurs agrégés (Prag)2. « En plus des enseignements que chacun dispense dans sa spécialité (mathématiques, chimie, physique), dont certains sont déclinés en anglais et allemand, des interventions sont assurées par une trentaine de maîtres de conférences, professeurs d’université, chercheurs, mais aussi enseignants du secondaire », détaille Vincent Villar, directeur des études du CPI, qui a intégré l’équipe du cycle à sa création, en 2011. Les quatre Prag, dont l'activité principale est l'enseignement, se consacrent à temps-plein à l’amélioration constante de la formation. Convaincus de l’importance de garder un pied dans le secondaire, voire le primaire (en s’impliquant dans les Cordées de la réussite ou dans la formation d’enseignants), ils ont vite pris conscience d’un basculement dans la formation des futurs étudiants, à partir de 2013. « Les nouveaux programmes ont été synonymes d’un "choc de culture scientifique" : accent porté sur la communication, mais déficit de connaissances techniques. » Peu portés au catastrophisme, Vincent Villar et ses collègues choisissent plutôt de capitaliser sur les atouts d’élèves qui restent « très motivés ». Suivi individuel, pédagogie par l’expérimentation, projets de TD menés de A à Z par les élèves, exercices à résoudre en groupe en toute autonomie et rendus sous forme de vidéo, minifilms réalisés par les 2es années pour expliquer les difficultés du programme aux 1ères années, modules d'e-learning en mathématiques : en CPI, tout le monde expérimente, y compris les professeurs. Caméras HD, Go-Pro, ordinateurs, et même smartphones sont des outils du quotidien, au même titre qu’une feuille et un stylo en classe. Et peut-être aussi, bientôt, une tablette numérique par élève, grâce aux 16 000 € accordés par le prix d’excellence Idex.

Le DUT Qualité logistique industrielle et organisation (Qlio) délivré par l’IUT de Haguenau pouvait déjà se targuer d’être la première formation de l’Université de Strasbourg accréditée ISO 9001. Désormais, elle est aussi labellisée formation d’excellence Idex. Les étudiants intégrant le DUT sont titulaires de baccalauréats diversifiés, technologiques et professionnels compris. Pour cette raison, ils bénéficient dès les premières semaines de mises à niveau dans certaines matières, par exemple en mathématiques pour les titulaires d’un bac Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) ou Économique et social (ES). « Si des difficultés dans telle ou telle matière sont identifiées au cours de la formation, nous pouvons aussi mettre en place des heures de soutien, à la demande des étudiants », précise Marie Pfister, directrice des études du DUT. À leur arrivée, les étudiants ne sont pas lâchés dans la nature : « Des journées d’accueil leur sont dédiées, favorisant les échanges entre 1ères et 2es années », précise Nadia Bahlouli, chef du département Qlio. L’assiduité est suivie de près et, afin de permettre un apprentissage actif, des jeux pédagogiques sont proposés. La formation s’appuie également sur une usine-école recréant un véritable contexte professionnel. Car outre la réussite des étudiants, l’autre axe majeur de la formation, articulé au premier, est la satisfaction des entreprises, avec lesquelles l’équipe pédagogique avance main dans la main. C’est dans ce contexte que dès la rentrée 2016, un groupe de TP sera en alternance, soit un tiers de l’effectif d’une petite centaine d’étudiants. Marie Pfister et Nadia Bahlouli se réjouissent de l’obtention du label Idex, « véritable reconnaissance du travail de qualité menée par l’équipe depuis 2006, année de création du diplôme ».

1 Dans le cadre de l’Initiative d’excellence du programme Investissements d’avenir.
2 Vincent Villar, Priscilla Bernard, Stéphane Despax et Audrey Finkler.

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Cartes, mappemondes et autres planisphères à l’honneur

Expositions, colloques, café-carto… À l’occasion de l’année internationale de la carte, décrétée pour 2016 par l’Organisation des nations unies, plusieurs manifestations sont déclinées sur cette thématique à l’Université de Strasbourg, ainsi qu’à la BNU.

Innovantes, percutantes, originales, créatives, sensibles… Les cartes, fenêtres ouvertes sur le monde, inspirent les artistes. A l’inverse, on assiste à un appauvrissement des productions cartographiques, alors qu'elles se multiplient et que les outils se renouvellent. C’est le postulat de départ des membres du Laboratoire image, ville, environnement (Live), organisateurs1 du colloque scientifique Temps, art et cartographie - La sémiologie dans tous les sens, qui se tient du mercredi 16 au vendredi 18 mars. L’inscription au colloque se fait en ligne et est gratuite pour les étudiants de l’Unistra, de l’UHA et d’In Situ Lab. Les organisateurs du colloque ont tenu à prolonger ce dialogue entre art et cartographie par des rencontres ouvertes au grand public : un café-carto (mercredi 16 mars, à 18 h 30, à la K’fet des sciences) ; une projection-rencontre (jeudi 17 mars, à 19 h, à la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme Alsace-Misha) ; ainsi qu’une exposition intitulée Cartologies (du 15 au 24 mars, également à la Misha).

Une exposition : c’est aussi par ce biais que la BNU2 met à l’honneur la cartographie. Intitulée « Théâtres du monde », elle rassemble certaines des plus belles pièces des riches collections cartographiques de la bibliothèque. Choisie au sein d’un ensemble patrimonial qui comprend environ 50 000 cartes imprimées ou manuscrites et plusieurs centaines d’atlas de différentes époques, cette sélection entend mettre en valeur la carte et son rôle primordial dans la connaissance du monde qui nous entoure.

1 En partenariat avec les commissions communication et sémiologie du Comité français de cartographie.
2 Associée à l’Unistra à travers le contrat de site.

 

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"Transgresser les frontières" : des rencontres culturelles théoriques et pratiques

L'Office allemand d’échanges universitaires (Deutscher akademischer Austauschdienst, DAAD) est la représentation de l'enseignement supérieur allemand qui encourage la mobilité universitaire. Le large réseau de lecteurs est l'un des piliers de son travail à l’étranger. À l’Université de Strasbourg, Johanna Koehn et Annette Falk remplissent leur mission depuis plus de trois ans. Pour contribuer à la formation de leurs pairs et entretenir le réseau, elles organisent début mars un colloque pour les lecteurs du DAAD en France.

Ce colloque annuel, intitulé « Grenzüberschreitungen in Kunst, Kultur, Sprache und Unterricht » (« Transgresser et dépasser les frontières dans l’art, la culture, les langues et l'enseignement ») a lieu du 10 au 12 mars 2016, à Strasbourg. En plus des présentations scientifiques et pratiques, qui s’adressent en premier lieu aux lecteurs du DAAD, une rencontre culturelle intitulée « Contactfull - conférence en corps et en mots », ouverte à tous, est prévue le 11 mars 2016. Lors d’un spectacle participatif, la Cie dégadézo invite le public à s'impliquer et à discuter avec les chorégraphes française et allemande Régine Westenhoeffer et Antje Schur, autour du toucher et du rapport au corps de part et d’autre du Rhin.

47 lecteurs du DAAD en France

Le DAAD finance chaque année des bourses de mobilité universitaire pour plus de 120 000 étudiants et chercheurs allemands et internationaux. Unique en son genre, c’est la plus importante structure de promotion universitaire au monde. Le DAAD encourage l’internationalisation des universités allemandes et la promotion de la langue allemande à l’étranger. En France, il est représenté par 47 lecteurs dans 23 villes qui assurent l’enseignement de langue mais qui donnent aussi des cours d’histoire littéraire et culturelle, de droit ou de sciences politiques.

Le lecteur : enseignant, conseiller et organisateur d’évènements culturels

Le lectorat du DAAD se distingue d’autres lectorats par des missions supplémentaires à l’enseignement. Annette Falk et Johanna Koehn, les lectrices du DAAD à l’Université de Strasbourg, apprécient la polyvalence de leur travail : outre les douze heures de cours qu’elles donnent en moyenne par semaine au sein du département d’études allemandes, elles conseillent des étudiants, des collègues et des chercheurs qui prévoient de passer un séjour académique en Allemagne et font passer des tests de langue officiels tel le TestDaf.

Toutes les deux sont devenues lectrices du DAAD par des parcours différents. Annette Falk a étudié les langues romanes avant de faire son stage pédagogique de professeur de lycée en Allemagne. Johanna Koehn a fait une thèse en littérature comparée avant de travailler comme collaboratrice scientifique à l’Universität Jena. Elles sont unies par leur motivation de transmettre la culture et la langue allemande en France.

La troisième mission des lectrices DAAD, c’est l’organisation d’évènements interculturels, comme des voyages d’études, des ateliers ou, justement, des colloques. Annette Falk et Johanna Koehn ont choisi, avec « Transgresser et dépasser les frontières », un sujet ouvert qui permet d’aborder des thématiques variées, qui résume leur vie quotidienne de lectrices du DAAD et qui, de plus, s’accorde avec la situation géographique exceptionnelle de Strasbourg.

Miriam Hagmann-Schlatterbeck

Université, composantes et services

Les bibliothèques universitaires innovent : la preuve par trois

Depuis la rentrée de janvier, les BU vous simplifient la vie : posez en direct vos questions aux bibliothécaires par chat ; rendez vos documents ailleurs que là où vous les avez empruntés, et consultez en temps réel, sur tablette ou mobile, les taux de remplissage des établissements sur le campus !

Tour d’horizon de ces trois nouveautés, rendues possibles grâce au Schéma directeur de la documentation, mis en œuvre dans le cadre du contrat de site.

Une question ? Pensez Ubib !

Où trouver des ouvrages sur le diabète ? Quelles revues scientifiques privilégier pour une recherche en droit des affaires ? Et comment avoir accès aux bases de données de biologie moléculaire ? Toutes les réponses à ces questions sont désormais à portée de clic grâce à Ubib, service de chat en ligne. Grâce au widget « Une question » désormais intégré au portail des bibliothèques de l’Université de Strasbourg, permettant d’ouvrir une fenêtre de dialogue, ainsi qu’au blog, les bibliothécaires vous répondent en direct, du lundi au vendredi, de 9 h à 19 h. En dehors de ces horaires, ou pour les demandes plus complexes, notamment celles des doctorants, ils s’engagent à fournir une réponse par mail dans les 48 h. Une pierre de plus à l’édifice de la haute exigence de qualité de service mis en œuvre à l’université. Les réponses aux questions les plus fréquemment posées seront à terme intégrées au sein d’une FAQ, accessible depuis un portail relooké.

Quelles bibliothèques sont concernées ? Toutes celles du réseau Unistra et UHA, la bibliothèque de l’Insa, ainsi que la BNU.

Toujours une place assise grâce à l’appli Affluences

Horaires d’ouvertures restreints pendant les vacances scolaires, pic d’affluence lors des révisions de partiels… Pas toujours facile de trouver une place en BU à ces périodes. Heureusement, à la manière de ce qui existe déjà pour les services urbains de location de vélo, l’appli Affluences propose aux étudiants frustrés de trouver leur BU pleine à craquer de visualiser en temps réel le taux d’occupation dans cinq bibliothèques du campus. Avec une capacité totale de plus de 5 000 places assises, il est plus qu’improbable que toutes soient occupées en même temps ! Un gain de temps fou, grâce à une application gratuite disponible pour terminaux mobiles (smartphones et tablettes) fonctionnant sous iOS et Android.

Quelles bibliothèques ? Médecine, U2-U3, Pege, Insa et BNU.

Le retour indifférencié : rendez où vous le souhaitez

Après une période de test concluante, les bibliothèques universitaires viennent de mettre en place un système de retour indifférencié. Le principe est simple : fini l’obligation de rendre ses documents là où ils ont été empruntés ! Pour des raisons de coût et de logistique, toutefois, le dispositif est circonscrit au périmètre de l’Eurométropole (qui compte tout de même 25 établissements). Les bibliothèques de la Ville de Strasbourg, celles de Colmar, de Sélestat et de l’UHA, ainsi que le Prêt entre bibliothèques (PEB), ne sont pas inclus dans ce dispositif.

Quelles bibliothèques ? Toutes celles de l’Unistra comprises dans le périmètre de l’Eurométropole, la BNU, la bibliothèque de l’Insa.

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Un guide en ligne répond à toutes vos questions sur l’archivage

Dans le cadre du projet d’initiation à l’archivage électronique Archivage numérique pérenne (ANP), porté par la Direction informatique et le Service des archives, un document relatif à la politique d’archivage, intégrant notamment la problématique du numérique, a été élaboré. Il est disponible en ligne.

Quelles sont les bonnes pratiques en matière de documents numériques ? et les normes existantes ? Qui est concerné par l’archivage à l’université ? et quels documents ? Si ces questions sont encore floues pour vous, un document intitulé Politique d’archivage,  récemment mis en ligne par le Service des archives, y apporte toutes les réponses.

Ce document, véritable guide en ligne, à l’ergonomie et à la navigation simple, illustré d’images et de schémas, a été élaboré à l’attention de l’ensemble des personnels de l’Université de Strasbourg. Il participe à la mise en œuvre de la politique visant à une prise de conscience de la valeur des archives en tant que patrimoine universitaire, mais aussi, tout simplement, permettant gain de temps, réduction des coûts, rationalisation des locaux. Versements, éliminations, déménagements,  métadonnées : à travers son glossaire et son menu déroulant, la Politique d’archivage définit le rôle de chacun, les obligations imposées, les différents outils et procédures de travail à adopter.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2016

 Mars Avril
<strong>Conseil académique</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/ &nbsp;26
<strong>Congrès</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;1-29&nbsp;/
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU (ex-Cévu)</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;22&nbsp;/
<strong>Commission de la recherche - CR (ex-CS)</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;16&nbsp;/
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;8&nbsp;5
<strong>Conférence des directeurs des unités de recherche</strong>
10 h - Vendredi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux</strong>
9 h - Lundi
&nbsp;7&nbsp;/
<strong>Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail</strong>
8 h 30 - Jeudi
&nbsp;24&nbsp;/
<strong>Comité technique d'établissement</strong>
9 h - Jeudi
&nbsp;/&nbsp;28*

*Présence d'Alain Beretz à confirmer

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Liens vers les lettres électroniques utiles